lundi 26 janvier 2015

WALTER BENJAMIN, LE NARRATEUR, 1936

 «Plus l’auditeur s’oublie lui-même plus les mots qu’il entend
s’inscrivent profondément en lui». 

Walter Benjamin, Le narrateur, 1936

dimanche 25 janvier 2015

NIESSEN & DE VRIES, INTENDANT CULTURELE DIVERSITEIT




Niessen & de Vries (Amsterdam), Intendant Culturele Diversiteit
The Netherlands Foundation for visual Arts, Design and Architecture, also known as Fonds BKVB in the Netherlands, was seeking a 'dream-intendant' for project Intendant Cultural Diversity but ended up having six smaller units instead of one. The sequel was transfigured into a series of recurring six-facet-diamond designs, witch the unexpected multiple aspects reflected in the most dazzling way.

NETWORK OSAKA, ARCHIVO 17


Network Osaka (NY, USA), Archivo 17
A poster series with different colour schemes for Archivo 17, a bimonthly exhibition focusing on contemporary Mexican architecture, evoked the minimalist nature of Mexican urban landscapes.

MILCHHOF:ATELIER, TUNED CITY


milchhof:atelier, Tuned City (Berlin)
'Tuned City - Between Sound and Space Speculation' was a five-day event proposing a new evaluation of architectural spaces from the perspective of acoustics in Berlin. The offset poster series was printed in five brilliant pantone colours. Given the permission to amuse themselves with the printer's Heidelberg printing machine, milchhof:atelier switched the single colour units on and off, leading to the broad mix of colorful tunes with overprint effects.

OJO MAGAZINE, NEGRO




OJO magazine, NegroTM (Buenos Aires, Argentina)
Campus publication

GAVIN POTENZA, STAMPS





Gavin Potenza, Stamps
Popular design philosophies and cultural values from the past still prevail today, such as Swiss expressionist-painter Johannes Itten's coulour theories, the Canadian nature-based aesthetics, and Hungarian-French master Victor Vasarely's Op-Art featured in the 20 original stamp designs from 10 countries released between 1961 and 1982. On this page, A Field Guide To : The stamps of the World was designed as a part of the client's Learning Series, while Homage to the Stamp was Potenza's personal tribute to the late German graphic artist, Otl Aicher.

samedi 24 janvier 2015

RESOPAL SCHALLWARE, HORT




Resopal Schallware, Hort (Berlin, Germany)
Collaborators of this record series were transformed into exquisite corpses randomly composed of a set of readymade images, allowing free interpretations out of the seemingly unrelated combinations, such as the bleeding cut, new moon and skeleton structure, with body parts in alternative shapes. 

FLUOR, HEY





Fluor, Hey (Barcelona, Spain)
Experimental, the featured poster was inspired by the fluor style prominent in the 1980s.

BANJOS MUSIC, TWOPOINTS.NET





Banjos Music, TwoPoints.Net (Barcelona, Spain)
Identity
With ten letter from the client's name and six shapes in two colours, the geometrics compositions for Banjo Music's corporate identity expressed tremendous flexibility and distinctive characters akin to music styles they convey for commercials, movies and television shows. 

PHYSIONOMIES VÉGÉTALES, ÉLIE RECLUS, GRAVURES PAR MARFA INDOUKAEVA, 2012























Physionomies Végétales, Élie Reclus, gravures par Marfa Indoukaeva, 2012

mercredi 21 janvier 2015

ETIENNE-JULES MAREY, CHRONOPHOTOGRAPHIE, 1886-7



 L'envol du goéland,
chronophotographie sur plaque fixe, 1886, 6,4x8,9 cm.

 L'envol du goéland,
moulage de plâtre, 1887.

LOUIS HENRY SULLIVAN, WAINWRIGHT BUILDING, SAINT-LOUIS, 1890-1891







Louis Henry Sullivan, architecte américain (1856 - 1924), 
Wainwright Building, Saint-Louis, 1890-1891

Comment donner un rythme à l'architecture ? Les ornements dynamise la façade. Cependant une colonne sur deux est fausse. 

JEAN CAMILLE FORMIGÉ, PONT DE BIR-HAKEIM, 1903-1905


J.C. Formigé, L. Biette, pont de Bir-Hakeim ou viaduc de Passy, 1903-1905
L'ornement qui renvoie à un ordre structurel.

mardi 20 janvier 2015

LE CORBUSIER, VERS UNE ARCHITECTURE, 1923

«  Etablir un standard, c'est déduire un type reconnu conforme aux fonctions, à rendement maximum, à emploi minimum » 
(Le Corbusier, Vers une architecture, 1923)

CHARLOTTE PERRIAND ET LE JAPON, 1940






Charlotte Perriand

En 1940, Charlotte Perriand est appelée au Japon par le ministère impérial du Commerce. L'invitation officielle précise qu'elle sera « conseillère de l'art industriel du Bureau du Commerce, auprès du ministère impérial du commerce et de l'industrie ». Bien que ce pays soit pour elle « le bout du monde », elle accepte, d'autant plus que la France est en guerre et en pleine débâcle militaire.
Résidant à l'Hôtel Impérial construit par l'architecte américain Frank Lloyd Wright, elle découvre une nation émergente et moderne, mais qui paradoxalement préserve des coutumes d'un autre temps. En architecture, elle trouve l'illustration grandeur nature des théories apprises à l'atelier Le Corbusier : harmonie et cohésion entre architecture intérieure et extérieure, espace intérieur modulable et standardisation des éléments. «  Etablir un standard, c'est déduire un type reconnu conforme aux fonctions, à rendement maximum, à emploi minimum » (Le Corbusier, Vers une architecture).
Son rôle consiste à orienter l'industrie japonaise vers l'Occident. Elle donne des conférences et enseigne auprès de jeunes architectes. Lors de ses nombreuses visites dans le pays, elle remarque les qualités de l'artisanat local. Enfin, elle s'imprègne de la philosophie et de l'art de vivre japonais.

L'année suivante, elle organise une exposition intitulée Sélection, Tradition, Création dans les grands magasins Takashimaya de Tokyo et d'Osaka. Il s'agit de montrer comment la production japonaise peut s'adapter aux usages occidentaux. À côté de réalisations traditionnelles, Charlotte Perriand expose ses propres créations, notamment la transposition en bambou de la chaise longue de 1929 et son fauteuil pliable de 1936.

ADOLF LOOS, ORNEMENT ET CRIME, 1909

Adolf Loos, Ornement et Crime 1909
  Le décors moderne / L’ornement inspire un primitivisme qui déplait
Durant sa longue histoire, l’ornement a toujours été victime de contestations. Les modes et le contexte de chaque époque contribuent à imposer un bon goût hors du quel tout autre style ornemental devient déplaisant. L’arrivée du modernisme à la fin du XIXe siècle a, quand à elle, littéralement bouleversé la perception des ornements. Le mouvement moderniste prône une éradication du décor. L’architecte Adolf Loos est un des premiers à condamner l’ornement. Dans Ornement et Crime, paru en 1908, Adolf Loos soutient que la disparition des ornements et leur caractère déplaisant va de paire avec le progrès humain. Il attribue l’ornement à un primitivisme qui ne peut plaire qu’à l’homme considéré comme peu évolué. Il prend l’exemple des Papous qui ornent leur corps de symbole ornementaux. Selon lui, c’est en évoluant que l’homme a su se passer des ornements corporels. Ils sont désormais réservés aux bagnards, aux criminels et aux « dégénérés ». L’ornement renvoie à quelque chose de primaire, d’animalisant et d’immoral : cette chose ne peut être que laide et repoussante. Loos écrit également : « je récuse l’idée selon laquelle l’ornement est plaisant ». L’homme moderne qu’il décrit trouve justement son plaisir dans une  sobriété exempte d’ornementations.
• Une position ambivalente

Néanmoins, ce caractère fluctuant du plaisir lié aux ornements empêche de définir de véritables critères. Le cas d’Adolf Loos continue une multiplicité de positions antagonistes. En effet, le travail architectural de Loos, dépouillée d’ornements figuratifs fut extrêmement critiqué à ses débuts. Loos va jusqu’à caricaturer la pensée de son époque. « Tout les autres ont du goût, Loos lui n’en a aucun. » écrit-il, dans Ornement et Crime. Ce nouveau style ornemental basé sur l’absence d’ornement figuratif, est pourtant adopté par la suite part bon nombre de ses contemporains. De plus Loos admet lui même que certaines professions ou dispositions d’esprit aient besoin de conserver les ornementations. Loos demande à son cordonnier de lui fabriquer des chaussures de la meilleure qualité en le payant un prix supérieur mais sur lesquelles ne doivent figurer aucun ornement. Loos consent bien à admettre que sa demande retire tout plaisir au travail du cordonnier. Il est frappant ici que le même ornement peut suscité plaisir chez l’un et déplaisir chez l’autre.

L’ANTICHAMBRE DU GRAND COUVERT, APPARTEMENTS DE LA REINE, VERSAILLES, 1671>1680



L’antichambre du Grand couvert, Grand appartement de la Reine
Château de Versailles, 1671 > 1680, direction de Charles Le Brun  


Décor total, l’architecture de Versailles concentre une profusion d’ornements sculptés ou peints. L’antichambre du grand couvert est située dans l’enfilade du Grand appartement de la Reine. La pièce doit son nom à sa fonction : c’est là que le Roi soupait devant assistance. Les pièces du grand appartement ont été décorées sous Louis XIV, entre 1671 et 1680, sous la direction de Charles Le Brun. Anciennement, l’Antichambre du Grand couvert était la Salle des gardes de la Reine. Ce fait explique que l’ensemble des décors soient dédiés à Mars, en tant que planète et dieu de la guerre. Cette décoration fait écho au Salon de Mars du Grand appartement du Roi. Comme l’Antichambre du grand couvert est située dans les appartements de la Reine, ce sont les femmes fortes s’étant illustrées par leur courage à la guerre qui y sont représentées : Clélie qui échappa aux Étrusques assiégeant Rome ou encore Artémis qui combattu les grecs à la bataille de Salamine. La puissance guerrière du Roi est elle-même attribuée à la Reine et communiquée par le décor. Versailles est un exemple d’architecture rendue éminemment symbolique par les ornements. 


lundi 19 janvier 2015

ETIENNE-LOUIS BOULLÉ, CÉNOTAPHE POUR NEWTON, 1784


Etienne-louis Boullé, Cénotaphe pour Newton, 1784
L’architecture à la fin du 18e rompt avec une architecture qui favoriserait les jeux visuels marquant les rangs sociaux. Au contraire, on prône une architecture autonome, fonctionnelle, une architecture mettant notamment en valeur le socialisme utopique.

> inspiration pour la Pyramide du Louvre 

GARRY WINOGRAND, PHOTOGRAPHIES, 1950 -1980

Garry Winogrand, photographies 

New York, vers 1958

Central Park Zoo, New York, 1958

New York, vers 1968


John F. Kennedy International Airport, New York, 1969

New York, vers 1961

Forest Lawn Cemetery, Los Angeles, 1964

Central Park Zoo, New York, 1969

Louisville, Kentucky, 1972

Austin, vers 1977

Santa Monica Pier, 1980-1983

John F. Kennedy International Airport, New York, 1979