samedi 9 juillet 2016

EST-CE BIEN DE L'ART ? (diaporamma)



Perrick SORIN, Réveils art vidéo 1988 
-> réflexion sur le répétitif de la vie
-> reflexion existentielle
Avec Réveils en 1988, Pierrick Sorin inaugure un travail d’auto-filmage qui deviendra sa marque de reconnaissance. Tourné en Super 8 puis transféré sur vidéo pour les besoins de sa diffusion, le film est composé d’une série de prises collées bout à bout, de façon brute. La trivialité du sujet et la manière de filmer en plan fixe sans montage situent Réveils dans la lignée expérimentale du journal filmé, auquel Pierrick Sorin ajoute un aspect comique et une dimension de «dispositif» propre aux modes de présentation de l’art contemporain. Comme il l’explique dans le générique, chaque prise a été déterminée par une programmation préalable de l’appareil qui se déclenche en même temps que le réveil. Le résultat, incontestablement drôle, est un autoportrait de l’artiste à moitié endormi, pris par surprise dans ce moment intime. A peine réveillé, il se plaint d’être «fatigué» et cherche chaque matin à excuser son état. La structure répétitive accentue l’effet comique et place l’auteur dans une situation d’échec à répétition. C’est l’image de l’artiste, habituellement vu comme un créateur, qui est ici remise en question.



OPALKA 
 /1- oo Détail 1965
formats identiques de 196 x 135 cm 
-> son corps les bras dépliés -> Léonard de Vinci -> le corps de l’artiste s’inscrit dans l’oeuvre
Pinceau n° 0 pour tous les tableaux
Travail de la lumière -> sfumatto de son existence «faire une oeuvre de sa vie» -> numéroter sa vie
2 blancs
-> blanc de zinc = fond
-> blanc de titane = chiffres
Erro
La réappropriation d’éléments de trouvés dans les médias (magazine affiches…)
Les collages d’Erró, datant de 1958 pour les plus anciens jusqu’aux plus contemporains, puisent à des sources variées, principalement dans la presse. Erró allie, notamment dans sa série des méca-make-up, des visages de mannequins découpés dans des titres féminins à des éléments mécaniques tels des objectifs d’appareils-photo ou des carrosseries de voitures. Des « comics » américains ou des images de propagande chinoise, russe ou cubaine voisinent avec des reproductions de la peinture classique, des revues scientifiques ou encore des images publicitaires.
Favorisant les chocs visuels et mêlant les temporalités et les espaces, les créations d’Erró sont cocasses, troublantes, empreintes d’humour et de dérision. Éminemment politique et critique, son œuvre dénonce la guerre (de celle du Vietnam à l’invasion américaine en Irak), les pouvoirs totalitaires ou la consommation de masse.


Kusama YayoÏ, Dots 
spectateur acteur de l’oeuvre dans l’œuvre
le motif pour créer l’unité et la globalité 
Elle dit faire de « l’art psychosomatique»10. Elle crée à partir de sa maladie, de ses névroses. Elle reproduit en des centaines, en des milliers d’exemplaires ce qui l’effraie (les formes phalliques, les pois qui représentent la disparition ou la mort du moi dans l’environnement)
La notion d’infini est un fil conducteur dans toute l’œuvre de Kusama. Les miroirs démultiplient l’espace, les pois colonisent l’espace sans limites et annihilent les frontières entre l’homme et son environnement, les échelles lumineuses n’ont ni début ni fin.


Orozco DS
ce n’est pas l’artiste qui réalise techniquement la pièce
DS coupé en deux puis ressoudée. 
la voiture est inutilisable 
« la déesse » est devenue un objet paradoxal comme on en trouve beaucoup dans l’œuvre du sculpteur : offrant une image hyperbolique, presque caricaturale, de la vitesse, tout en étant privée du moyen d’avancer. 
l’art comme aide à la compréhension des rapports qu’on entretient avec les objets et le monde.


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