lundi 20 avril 2015

MURIEL COOPER



« Enfin c’est à Cooper que l’on doit un logo d’une qualité et d’une efficacité visuelles exemplaires : celui, justement, de MIT Press, dessiné en 1963 et toujours utilisé aujourd’hui – sept bandes verticales noires de largeur égale juxtaposées, les deux avant-dernières à l’extrémité droite se prolongeant l’une vers le haut, pour l’ascendante du T, et l’autre vers le bas, pour la descendante du P. On ne déchiffre qu’au second regard les initiales de la maison d’édition dans l’image ainsi formée, d’apparence compacte et géométrique – remarquable témoignage d’économie visuelle dans la conception d’un symbole.


Elle assurera également la direction artistique de MIT Press et réalisa à ce titre de nombreuses et mémorables mises en pages. Elle y associait les principes d’une sobriété fonctionnelle héritée du modernisme européen à des éléments inspirés par le quotidien contemporain. Parmi ses contributions notables à la création éditoriale, la maquette, aérée et soignée, de Learning from Las Vegas de Robert Venturi, Denise Scott-Brown et Stephen Izenour en 1972, The Bauhaus de Hans M. Wingler en 1969. ou encore File Under Architecture d’Herbert Muschamp. »

→ CATHERINE DE SMET CIT. POUR UNE CRITIQUE DU DESIGN GRAPHIQUE

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